RUY-VIDAL CONCEPTEUR D'ÉDITION

RUY-VIDAL CONCEPTEUR D'ÉDITION

2018/09/20. 2EME VOLET. DÉNIGRER, DÉNIGRER…LA BOULAIRE SE LACHE ET DEVIENT JOSY LA-HACHE

 2018/09/20. 2EME VOLET. DÉNIGRER, DÉNIGRER...LA BOULAIRE SE LACHE ET DEVIENT JOSY LA-HACHE

 

1-La demande de droits de Didier Jeunesse

 

         Message de Lorraine Capelier de Didier Jeunesse à Viviane Ezratty conservatrice en chef de la Médiathèque Françoise Sagan et responsable des archives que j’ai déposées :

 

2018/06/21 DE VIVIANE EZRATTY CONSERVATRICE EN CHEF DE LA MÉDIATHEQUE FRANCOISE SAGAN, A FRV

        Bonjour François,
        Une demande un peu délicate ... car elle concerne un ouvrage rédigé par Cécile Boulaire, mais chez un éditeur que j'apprécie beaucoup (et chez qui Loïc Boyer est directeur de collection) et pour une collection appréciée des professionnels du livre et de l'enfance.
        Il s'agit d'autoriser la reproduction d'illustrations d'ouvrages que vous avez publiés.
A vous de voir, bien sûr.

 

DEMANDE D’AUTORISATION DE LORAINE CAPELIER DES ÉDITIONS DIDIER JEUNESSE

        Chère Viviane,
        Pour faire suite à notre conversation, voici donc en pièce jointe le chapitre consacré à l¹histoire de l¹album, avec précisément la partie consacrée aux éditions Harlin Quist. Je vous ai volontairement laissé sur ce document les titres des différentes parties, et les illustrations retenues, en pensant que cela montrerait à la fois la construction des idées et du texte, et la part belle faite aux illustrations.
       A bientôt chère Viviane, et merci pour l¹énergie que vous déployez sur ce dossier.
Loraine

 

2-Les illustrations choisies par Mme Boulaire

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                                               14. PAGE 19. ..jpg

 

                          #42 illustration  de Nicole Claveloux, extraite de Les Télémorphoses d'Alala

 

 

                                        bonnes (1).jpg

                  

                           #43 illustration de Jacques Rozier extraite de Adieu Monsieur Poméranie

 

 

 

                     numérisation0002.jpg

 

                           #44 illustration de Philippe Corentin extraite du Conte n°3 d'Eugène Ionesco

 

 

                                                  numérisation0001.jpg

 

                 #45 illustration de Nicole Claveloux/Bernard Bonhomme extraite de L’Oiseau qui radote

       

 

                                                          14Ernesto05 image réd.jpg
                       46. Illustration de Bernard Bonhomme extraite de Ah!Ernesto de Marguerite Duras

 

2018/06/24 DE VIYIANE EZRATTY A FRV

 

         Malgré vos reproches à CB, ce serait dommage de bloquer et de ne pas autoriser la présence d'illustrations dans un livre qui permettra de sensibiliser les professionnels d'aujourd'hui à l'importance du travail accompli dans les années 1970, me semble-t-il.
         D'autant que, comme vous le savez, Cécile a beaucoup aidé Sophie Heywood lors de sa résidence à Tours, et qu'elles ont bien collaboré sur le sujet. Leur intervention commune lors de notre journée d'études était vraiment intéressante.
         La directrice de collection Loraine Capelier est très sérieuse, je l'ai appelée et elle m'a envoyé le plan et les textes vous concernant. Bien entendu, n'hésitez pas à lui faire remonter vos remarques.
Je vous embrasse.

 

       3- Le nom de Mme Boulaire figurant au titre d’auteure, je crois bon, me méfiant, avant d’accorder mon autorisation, de demander une copie du texte d’accompagnement de ces illustrations.

 

2018/06/21 DE FRV A VIVIANE EZRATTY

 

     Non, un GROS non, à la mère Boulaire…

     …Non, rien, absolument rien pour Boulaire! Voilà ma première réaction.

     Que Mme Boulaire continue à perdre son temps à décrire les illustrations tirées de livres que j'ai publiés et à les comparer à ce à quoi elle les réduit, par ignorance, celle du Push pin studio, et, dans ce créneau, un certain Seymour Chwast... Merci, j’ai déjà donné !
          Maintenant, pour Loïc, par reconnaissance de son talent et pour ce qu'il a fait, qu'il me donne à lire par le détail ce que Mme Boulaire a précisément écrit et qu'il va publier et je verrai alors si ce qu'elle dit n'est pas de parti-pris et si c'est sensé.

         Et, en conclusion, si je peux remettre en cause ma décision…
        Toutefois, mon dernier article, mis sur mon blog, dit bien de Mme boulaire-Binaire-Je-suis-partout, de ses pratiques, de sa mauvaise foi, de son option d'édition bêtifiante, de son adhésion aux théories de Geneviève Patte –Théories qui ont démoli avec un acharnement forcené toutes les novations que les illustrateurs français proposaient...etc– ...autant de raisonnements rétrogrades et mesquins que j'ai constatés dans tout ce que j'ai lu, à plusieurs reprises, chez cette puissante Mme Boulaire, qui m'incitent à ne pas avoir de clémence pour elle, mais à ne plus voir en elle que ce qui ne pourra jamais faire d'elle, qu'elle que soit sa cour et sa consécration dans la Congrégation CNLJ-Joieparleslivres-BNF : une historienne informée, objective, nuancée...
        Je vous embrasse. FRV

 

2018/06/26 DE FRV A VIVIANE EZRATTY

 

         J'examine le texte que m'a envoyé la responsable souhaitant utiliser les illustrations que vous m'avez envoyées... mais à première lecture je le trouve insignifiant, voire débile. C'est encore pire que du Boulaire !
         Par ailleurs, Loïc Boyer me confirme qu'il n'a rien à voir dans ce projet de parution.
         En tout cas, tel que ce texte est : pas question de donner mon accord !

         Les couleurs “saturées” de “l'oiseau qui radote” comme il est dit là, livre très apprécié par le ministre Jacques Duhamel et par sa femme Colette (qui deviendra ensuite la femme de Claude Gallimard ( photo jointe), livre manifeste qui fut conçu pour prouver qu'on pouvait confronter les enfants à des couleurs interdites par les communautés catholiques bien pensantes de l'époque, lorsque ces couleurs étaient recodifiées artistiquement, prouve encore que l'indigence de la critique que des bibliothécaires non compétentes en cette matière ont dispensé sous la houlette de Geneviève Patte pour démolir la création artistique des illustrateurs français que j'avais choisis et encouragés, est toujours là, omniprésente, revigorée, dispensée par une prétentieuse qui se prend pour une impératrice.


        De même, pour la référence au style flasque de “lord Seymour”, Sieur Chwast, pour paraître érudite et spécialiste du Push Pin studio, en discréditant d'emblée toutes les autres illustrations de Bernard Bonhomme !...

        Pour l'instant c'est donc non : un GROS NON puisque mon adhésion contribuerait à discréditer mon travail et l'imagination créatrice de ces illustrateurs que j'ai soutenus avec ferveur sans jamais avoir eu la moindre tentation de les corriger ou de les censurer. Mais au contraire en leur donnant des ailes.

       Ma lettre à mon avocat Jules Marc Baudel.

 

4-Le texte de Mme Boulaire sur “l’avant-gardisme et le militantisme”

 

            «Avant-gardisme et militantisme, 1967-1977

            Les « années 68 » vont s’employer à bousculer un peu ce paysage où cohabitent albums éducatifs au sérieux reconnu, production commerciale standardisée, et petite édition de création. Au tournant des deux décennies apparaissent en effet deux iconoclastes de l’édition, qui vont ouvrir la voie à plusieurs autres expérimentations militantes.

Harlin Quist & François Ruy-Vidal

           En 1967 se crée à Paris une petite maison d’édition d’avant-garde, Harlin-Quist France. Elle est montée en association entre un éditeur américain, Harlin Quist, et un ancien instituteur français, passé par les CEMEA, François Ruy-Vidal. Tous deux souhaitent bouleverser le domaine, qu’ils jugent trop sage, de l’album pour enfants. François Ruy-Vidal aura plus tard cette formule, restée célèbre :

          « Il n’y a pas de couleurs pour enfants mais il y a les couleurs. Il n’y a pas de graphisme pour enfants, mais il y a le graphisme, qui est un langage international d’images ou de juxtapositions d’images. Il n’y a pas de littérature pour enfants, il y a La littérature. »

          Les deux éditeurs prônent une littérature provocatrice, qui distille une « insécurité dosée », aussi bien dans ses thèmes que dans son graphisme.

         La production se signale d’abord par son usage du style psychédélique issu de l’agence de graphisme américaine Push Pin Studio, et popularisé en cette fin des années 1960 par l’industrie du disque (et le dessin animé Yellow Submarine accompagnant les chansons des Beatles). Cette nouvelle proposition est très nette par exemple dans Alala, les télémorphoses, illustré par la jeune Nicole Claveloux. Non contente de reprendre un style graphique à la mode, l’illustration ici se risque à des clins d’œil irrévérencieux à l’adulte, en laissant affleurer, derrière la silhouette d’un général, le souvenir de graffitis de mai 1968.

                      #42 illustration extraite de Nicole Claveloux, Alala les télémorphoses

                      #43 illustration extraite de Adieu Monsieur Poméranie

                      #44 illustration extraite de Philippe Corentin, Ionesco, Conte n°3

                      #45 illustration extraite de Claveloux/Bonhomme, L’Oiseau qui radote

                      #46 illustration extraite de Ah ! Ernesto  + affiche

 

       La maison Harlin-Quist pousse à l’extrême la logique de désacralisation du livre en proposant des livres dans lesquels on peut écrire et dessiner, en choisissant des couleurs inhabituellement vives, et proposant des graphismes audacieux. Il peut s’agir de dessins délicats à la plume de Rozier et Gandriault pour Adieu Monsieur Poméranie, d’aquarelles surréalistes et inquiétantes, par exemple celles de Philippe Corentin dans le Conte n° 3 d’Eugène Ionesco, ou encore de montages saturés de Bernard Bonhomme et Nicole Claveloux pour L’Oiseau qui radote.

       François Ruy-Vidal s’était fixé pour objectif d’amener au livre pour enfants de grands noms de la littérature contemporaine. Il publie des Contes qu’Eugène Ionesco, ainsi que Ah ! Ernesto, un texte de Marguerite Duras très critique à l’égard de l’école. Les images de Bernard Bonhomme expriment de manière violente le contraste entre les aspirations des adultes et ce que désire l’enfant Ernesto. On sent derrière cette dénonciation tout le climat anti-autoritariste de l’époque : une des images représentant le maître évoque une célèbre affiche de Seymour Chwast contre la guerre du Vietnam.»

 

         5- Mes réactions après avoir pris connaissance du texte relatif aux albums d’Avant Garde dont Didier Jeunesse prépare la publication et les correspondances échangées avec les personnes impliquées :

 

2018/06/23 DE FRV A LOÏC BOYER (Directeur artistique des Éditions Didier Jeunesse)

       Votre demande m'est arrivée par Viviane et je ne comprends pas pourquoi puisque j'ai toujours pensé et pense encore que nous pouvions nous parler de tout ce que j'ai fait et de tout ce que vous avez fait et projetiez de faire, quelques soient vos avis personnels et même s'ils sont dévalorisants pour moi. Le but étant d'échanger nos avis, de dire ou de faire, en toute franchise.
Je ne suis pas un mage et ai toujours refusé de devenir, ce que Patrick Couratin et Harlin Quist souhaitaient, devenir des chefs de clan.
       Cela pour dire que j'aime la controverse mais quand elle est pratiquée de front et pas dans mon dos sans que je puisse me défendre. Et aussi pour dire que les avis de Boulaire même quand ils sont dépréciatifs ne sont pas faits pour me déplaire.
Avant elle, Isabelle Nières mais de manière plus intelligemment fondée, moins extrémiste et en tenant compte des contextes, ne m'a pas épargné.
       En Boulaire il y a, par féminisme stupide et pour des raisons que je ne m'explique pas puisqu'elle a toujours refusé de me rencontrer, la prolongation de l'acharnement de Geneviève Patte contre mes options d'édition pour ne valoriser que ce qu'elle considérait comme seule option d'édition valable pour les enfants, celle prônant une littérature adaptée, illustrée par de faux dessins d'enfants.
       D'où sa solution de me tirer dans le dos.
       Mon message à Viviane en réponse à votre demande non formulée dit bien ce que je pense.
       A vous maintenant de décider: ou me faire lire ce que vous allez publier, ou bien vous passer des illustrations que Boulaire à choisies pour imposer, certainement hors des contextes de l'époque, ses interprétations...
      Quoi qu'il en soit, j'ai d'ores et déjà, à propos des articles que j'ai mis sur mon blog pour dénoncer les malveillances de Mme Boulaire et que je vous engage à lire, repris contact avec mon avocat et vous préviens que je serai intraitable avec la survivance en Boulaire de ce que Geneviève Patte a fait subir, négativement, aux illustrateurs français que j'ai lancés et défendus tout au long de mon parcours.
      Des illustrateurs que vous connaissez bien n'est-ce pas?
      Avec mes salutations amicales. FRV

 

2018/06/26 DE LOÏC BOYER A FRV

      Bonjour François,

      je viens de comprendre, je n’étais pas au courant de cette demande de Cécile Boulaire, ni même de Viviane.

      En réalité, même si je m’occupe (modestement: un livre par an!) d’une collection pour les éditions Didier Jeunesse, je n’ai absolument rien à voir avec le projet de ces éditrices de travailler avec ladite Boulaire sur un ouvrage consacré à la lecture de l’album.

      Ceci dit je trouverais personnellement intéressant de voir citées dans des ouvrages contemporains ces images qui me sont chères (les poissons de Corentin sont gravés en moi depuis mon enfance) et qui ont indubitablement formé mon œil (au moins), mais j’entends bien qu’il s’agit d’un souhait absolument égoïste.

Tenez-moi au courant.

      Bien amicalement, Loïc

 

2018/06/26 DE FRV A LOÏC BOYER

       Merci Loïc. Rien jamais pour Boulaire : elle a ses presses à Tours et elle s'y auto-publie très bien.
       Le texte que l'on m'envoie est débile et Seymour Chwast est présenté comme le pilier du Push Pin Studio, ce qu'il n'était pas. Quist et moi le trouvions flasque. C’est dire que nous ne lui aurions jamais confié le moindre livre et que nous ne l'avons jamais sollicité pour une contribution collective du style Le Géranium sur la fenêtre... 
       Même si son illustration référente à la guerre au Vietnam utilisant les raccourcis de l'affiche est intéressante, ramener toutes les illustrations que Bernard Bonhomme a faites pour le livre de Marguerite Duras à cette seule citation est une manière pour Boulaire de se servir de Duras pour discréditer Bernard Bonhomme et je ne puis cautionner cette malignité.
Amitiés. FRV

 

2018/06/26 DE FRV A LOÏC BOYER

       A propos des propos de Mme Boulaire

       Merci Loïc pour votre message qui éclaire maintenant la proposition des éditions Didier Jeunesse

       Ma réponse est nette : rien jamais pour Boulaire qui joue les pieuvres indispensables parlant de tout et des illustrations particulièrement comme si elle en avait les compétences. Elle a ses presses à Tours où elle s'auto-publie tout à son aise et cela me parait suffisant !

      J’ai repris contact avec mon avocat et l’attend au tournant.
      Par ailleurs le texte que m'envoie Lorraine Capelier est débile, approximatif et parfois délibérément flou et fourbe. D’une, Philippe Dumas, Tomi Ungerer et Étienne Delessert ne sont pas cités, ce qui a de quoi surprendre et mettre en doute la volonté d’objectivité de Mme Boulaire… De deux : le premier livre initié et écrit par moi, un conte-fable surréaliste le voyage extravagant illustré par Nicole Claveloux, colorié très sobrement par présélection des noirs et qui fut salué en 1968 comme le premier des 10 meilleurs livres illustrés de l’année par Le jury du New York Times, présidé par Maurice Sendak (photo jointe) n’y figure pas.

      Même impasse pour le deuxième livre de Nicole Claveloux La forêt des lilas, illustré au trait, en deux tons terre de Sienne… Deux points capitaux que la Boulaire ignore ou feint d’ignorer et qui permet de tenter d’imposer sa vision falsificatrice de mon travail, de la chronologie de ces albums qui ont forgé cet avant-gardisme et de l’originalité du style bien personnalisé de Nicole Claveloux, qui n’avait nul besoin d’imiter qui que ce soit pour avoir imagination et initiatives créatrices.

      La Boulaire, se complait à s’acharner, au mépris de l’Histoire de l’édition pour la jeunesse, en prétendant, comme Geneviève Patte et, derrière elle, Anne Schlumberger-Doll, sa mécène franco-américaine, gagnée à la cause des Petits livres d’or et des abominables livres fadasses de Paul Galdonne – considérés par Geneviève Patte comme étant pour les enfants : «le meilleur éveil à l’art» –, qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule option d’édition pour les enfants, celle faite de textes adaptés (impliquant vocabulaire et syntaxes infantilisés) accompagnés d’illustrations imitant les dessins d’enfants coloriés de couleurs pastellisées.

       Prétentieusement, Mme Boulaire se croit autorisée, à falsifier la chronologie des publications dans le temps des différents albums que j’ai initiés – sans avoir eu besoin d’avoir l’approbation d’Harlin Quist, puisque j’étais gérant majoritaire de la Sarl française appelée Les livres d’Harlin Quist. En s'accordant tous les droits.

       A remarquer cependant qu’aucun des livres précisément initiés par Harlin Quist et que je lui ai achetés pour qu'ils soient publiés en France n’est ici cité. Vive l’Amérique !

      Signe important qui peut laisser supposer l'allégeance de Mme Boulaire à l’industrie américaine des livres pour l’enfance et la jeunesse et à l’alliance d’Hachette avec ces grands trusts qui la produisent.

      Tout cela pour pour mieux prétendre finalement, en les dévaluant, que les illustrateurs français – ceux qui ont donc contribué à la réalisation des albums que j’ai publiés et qu’elle a retenus, en omettant perfidement bien entendu ceux qui contrariaient sa démonstration inepte – illustrateurs que j’ai, de ma propre volonté recrutés, sollicités et encouragés qu’afin qu’ils élargissent le panel des illustrations proposées aux enfants et afin de prouver à Harlin Quist, qui ne croyait qu’en la suprématie des illustrateurs américains, que la France n’avait rien à envier à l’Amérique, qu’ils n’avaient été bons qu’à copier Heinz Edelman ou le flasque Seymour Chwast.

       Ce Lord Seymour étant frauduleusement présenté comme le pilier du Push Pin Studio alors qu'il était bien loin de l’être en comparaison de Milton Glaser, Reynold Ruffins, Stanley Mack, Sims Taback… et bien d’autres dont Mme Boulaire n’a probablement jamais entendu parler.

       Quist et moi, je le répète, trouvions très flasque celui que nous appelions Lord Seymour. Et il ne nous serait jamais venu à l’idée de lui confier le moindre livre à illustrer. Ce qui fait que nous n'avons jamais, au grand jamais, imaginé qu’on puisse le solliciter même pour une contribution collective du style Le géranium sur la fenêtre.  
       Ceci étant dit, même si l’illustration, tirée du livre de Marguerite Duras Ah !Ernesto ! que Bernard Bonhomme a réalisée en utilisant les raccourcis de l'affiche et en s’inspirant de toutes celles, nombreuses qui furent faites à l’époque de la guerre au Vietnam, et probablement, aussi, de celle que Seymour Chwast avait publiée, je l’ai vue, moi, en ce temps-là, comme une réminiscence involontaire, voire comme un salut cordial de confrère à confrère, plutôt que comme ce plat plagiat que veut absolument en faire Mme Boulaire. 

      Profitant de l’occasion, Mme Boulaire en va, sans se priver, en ramenant ce livre unique de Marguerite Duras à cette seule mention dévaluante, jusqu’à nier radicalement, afin de mieux discréditer l’artiste et le livre, toutes les autres illustrations de qualité que Bernard Bonhomme a faites pour ce livre. Ce qui, tortueusement, permet à Mme Boulaire de se servir habilement de la renommée de Marguerite Duras pour induire perfidement dans l’esprit du lecteur, par citation de cette seule illustration de Bernard Bonhomme accusée d’avoir été copiée, que le livre et l’éditeur qui l’a publié ne sont pas   dignes de confiance et qu'ils sont même à suspecter de fraude.    

       Je suis en droit de supposer que Mme Boulaire procédant délibérément par omission, ne veut pas voir, par parti pris de discréditation, dans toutes les illustrations du livre de Duras, celles très précisément originales relevant de l’imagination créatrice de Bernard Bonhomme : en double page le poing phallus tirant sur le papillon, par exemple… ou bien, dans la double-page de titre, l’enfant Ernesto suivant son père pour se rendre à l’école, représenté, au contraire de son père, sans ombre portée sur le sol…l’ombre dont nous charge de son poids l’éducation et la culture

      Images précisément fortes, dignes de Duras, mais qui dynamitent les pauvres et misérables théories infantilisantes de Mlle Patte et de Mme Boulaire.

      En foi de quoi je ne peux accepter de me laisser indirectement, par tacite reconduction, mener par le bout du nez dans ce sens affligeant, et décide de refuser, ca-té-go-ri-que-ment de cautionner et d’entériner les malignités arrogantes falsificatrices et désobligeantes de Mme l’impératrice de Tours.

      Ci-jointes les copies des articles du N Y Times de 1968  primant mon conte-fable surréaliste Le voyage extravagant d'Hugo Brise-Fer illustré par Nicole Claveloux:

 

 

                           Page 1 du Prix du New York Times Novembre 68.jpg

            Et le même prix du New York Times accordé en 1970 à :

             ALALA : les télémorphoses. Conte de Guy Monreal. Images de Nicole Claveloux.

             Paris, publié par F. Ruy-Vidal aux éditions H. Quist, 2ème trimestre 1970.

             Cartonnage illustré de l’éditeur, in-4 carré (27,2 X 27,2 cm), (36 pp). Edition originale.

            «Que se passe-t-il quand on entre dans une télévision?» Un des chefs-d’œuvre d’Harlin Quist.

             Prix des 10 meilleurs livres pour enfants de l’année du New York Times 1970.

             Voir n° 110 du catalogue bibliographique Les livres d’Harlin Quist et de François Ruy-Vidal

 

2018/06/27 DE FRV A LORAINE CAPELIER

         Bien que…... vous sentiez obligée de vous servir de mon amie Viviane Ezratty pour intermédiaire, je me permets de vous faire part des remarques que je fais à Loïc Boyer, votre collaborateur, (copie de ma lettre en PJ), contre les falsifications pratiquées et renouvelées de manière récurrente par Mme Boulaire.

        Mon avocat est prévenu.
        Rien contre vous particulièrement, mais en attendant la suite.

                            François Ruy-Vidal

 

          6- Propositions de compromis de  Loraine Capelier la préposée de Didier Jeunesse.

 

2018/06/27 DE LORAINE CAPELIER A FRV

         Cher Monsieur,
         J'ai bien reçu votre retour suite aux messages que Viviane Ezratty a eu la gentillesse, dans un premier temps, de vous transmettre au sujet de notre publication à venir.

         J'ai pris note qu¹en l¹état, le paragraphe consacré aux éditions Harlin Quist ne vous convenait pas, et que vous vous y
opposiez.

        Je me permets donc de revenir vers vous à ce sujet, suite aux annotations et passages graissés par vos soins. Souhaitez-vous que Madame Boulaire revoie son texte dans ce sens, ou préférez-vous rester opposé à cette publication, auquel cas nous serions dans l'obligation de supprimer ce passage?

        Nous respecterons votre décision, évidemment, ce message n'a aucune vocation à créer un quelconque conflit, mais bien au contraire à finaliser dans la meilleure entente possible le texte de Madame Boulaire.
        Je vous remercie par avance pour votre réponse,
        Bien à vous, Loraine Capelier

 

                       LE 3EME VOLET EN SUITE DE CE SUJET SERA MIS EN LIGNE DEMAIN

 

 

 



21/09/2018