RUY-VIDAL CONCEPTEUR D'ÉDITION

RUY-VIDAL CONCEPTEUR D'ÉDITION

2019. 20 JUIN : DE L’OMERTA QUI REGNE A LA BNF ET DE L’ENFUMAGE QUI SE PRÉPARE A L’OCCASION DE L’EXPOSITION NE LES LAISSEZ PAS LIRE POUR ÉVITER LES SUJETS ET LES LIVRES QUI DÉRANGERAIENT SON CONFORMISME D’ÉTAT.

2019. 20 JUIN : DE L’OMERTA QUI REGNE A LA BNF ET DE L’ENFUMAGE QUI SE PRÉPARE A L’OCCASION DE L’EXPOSITION NE LES LAISSEZ PAS LIRE POUR ÉVITER LES SUJETS ET LES LIVRES QUI DÉRANGERAIENT SON CONFORMISME D’ÉTAT.

 

Article en cours. Susceptible toutefois de modifications en fonction des préparatifs de mise au point de l'exposition Ne les laissez pas lire

      Viser ma personne plutôt que les sujets que mes collaborateurs (les auteurs et les illustrateurs), en fonction de leurs convictions, dont les options politiques, souhaitaient affirmer et faire connaître aux enfants et à la jeunesse, et qu’en tant qu’éditeur ou directeur de collection puis de concepteur, je me faisais un devoir de publier pour que le public (y compris les enfants et la jeunesse) soit concerné par ce qui se passait sous ses yeux mais en sourdine, enfumé par des hypocrites hauts-placés qui tiraient les ficelles en se donnant le beau rôle de directeurs de conscience, est une stratégie coutumière récurrente qui fut clairement dévoilée par Françoise Dolto dans son anathème de décembre 1972.

Pour elle il n'y avait que moi de condamnable! Le procès était plus facilement délimité et plus rapidement jugé.

      Près de cinquante ans après, la tactique de ses adeptes qui ont repris le flambeau et entendent veiller au bon renom de la BNF, reste quasi la même : faire silence sur les vraies raisons pour lesquelles on a déconseillé et censuré, en empêchant les livres publiés d’être présentés à la vente et soumis à la réflexion et aux avis des parents, acheteurs potentiels, et ne présenter, sous un titre qui suggère une interdiction formelle Ne les laissez pas lire deux ou trois livres parfaitement inoffensifs parmi tous ceux que j'ai publiés, pour mieux omettre encore et mieux les enterrer, afin de les soustraire une nouvelle fois à la réflexion du public, les livres qui furent carrément éliminés des circuits de vente par un système de distribution, contraire à la liberté du commerce, exclusivement aux mains des grands groupes d'édition française.

     Le but recherché par les héritiers actuels à la BNF, ceux d’Anne Schlumberger-Doll, de sa “femme de main” Geneviève Patte (auteur positiviste de Laissez les lire) et de Françoise Dolto, puis de l’archevêque Jean Vilnet qui censura La Famille Adam de Michel Tournier… étant de camoufler et de soustraire, d’une nouvelle manière, pour priver toujours et encore, le public adulte majeur, d’une réflexion saine, les livres qui furent réellement considérés par les hauts censeurs des diverses associations institutionnelles nationales de prescription des livres pour la jeunesse – qui se regrouperont finalement en la congrégation CLNJ-Joieparleslivres-BNF– comme nocifs et dangereux et, à ce titre, interdits d’exposition et de circulation par des moyens illicites sournois et inapparents – pas vu pas pris !– afin de taire et de masquer les tendances racistes et sexistes qui motivaient ces mesures de rétorsion.

    Les sujets et les livres choisis par la BNF, pour ce qui concerne les livres que j’ai publiés et pour lesquels on me demande de donner mes autorisations, sont ceux qui confirment exactement cet enfumage et ce bidonnage de camouflage. Par omission, le silence qui est ainsi porté sur les livres qui ont été effectivement et habilement censurés (sans traces susceptibles de dénoncer d’où venait la censure et pour qu’elles raisons), trahit la volonté, identique, inchangée, sempiternelle – parce que menaçant son conformisme et sa notoriété – des hautes puissances judéo-chrétienne qui donnent à la BNF ses orientations et ses objectifs, de pratiquer une omerta qui élimine soigneusement de cette liste des livres figurant en clair pour faire partie de l’exposition, ceux encore honnis dont il ne faut pas parler :

        Pierre l’ébouriffé, illustré par Claude Lapointe, dans ces deux versions à comparer : ma version 1968 désapprouvée par Françoise Dolto puis la version de Bernadette Delarge de 1977, approuvée par Françoise Dolto.

       Les Télémorphoses d’Alala de Guy Monréal, illustré par Nicole Claveloux

       La Brousse de Ray Bradbury, illustré par Jean-Marie Gauthier

       La famille Adam de Michel Tournier, illustré par Alain Letort

 Je terminerai bientôt cet article en retrouvant les raisons de reproches faites à ces livres.

                    Ce 20 juin 2019.



22/06/2019

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